SCIENCE : L'Or vert des micro-algues
Quelle que soit son application finale, le procédé est identique. Ce micro-organisme qui se développe habituellement dans la vase ou les champignons chemine à travers un photo-bioréacteur pour produire de l’hydrogène et de la chaleur. Exposé à la lumière, il absorbe le CO2 présent et se transforme en biomasse ensuite réutilisée comme source d’énergie.
La bio-façade du groupe Séché Environnement consent déjà d’économiser 50% des ressources nécessaire au chauffage et au refroidissement de son immeuble test, le SymBio2. Ici, les petites algues permettent de stabiliser la température de la façade entre 18 et 20 degrés. Révolutionnaire, ce projet a obtenu le soutien de l’État français qui envisage d’ores et déjà de le démocratiser. Un immeuble similaire existe également à Hambourg. La BIQ House ou la maison verte de Splitterwerk et Arup possède 129 panneaux d’algues permettant de fournir le chauffage à ses habitants.
Les utilisations de l’Or Vert sont multiples et non polluantes. De l’algocarburant imaginé par la compagnie française Ennesys aux lampadaires de Pierre Calleja installés à Bordeaux, les micro-algues se cultivent sans présenter de risque pour l’environnement.
E.B – Meretdemeures.com.